Bilan des réalisations, Ministère des Pêches et de l’Economie maritime (MPEM). De grandes avancées notées, même si des contraintes demeurent

Ministère des Pêches et de l’Economie maritime (MPEM). De grandes avancées notées, même si des contraintes demeurent
Au regard de son rôle stratégique dans la sécurité économique, alimentaire et sociale, en termes de création d’emplois, de richesses, et d’équilibre de la balance commerciale, le PSE considère la pêche parmi les piliers de l’économie capables de soutenir une dynamique de croissance forte et durable.

Les résultats enregistrés par le secteur portent essentiellement sur :

– la formation de 790 acteurs formés en aquaculture dont 453 femmes ;

– la construction de 18 étangs dans la région de Sédhiou dont 10 dédiés aux
femmes ;

– l’acquisition de bacs de manutention au profit des femmes ;

– la mise à niveau des femmes transformatrices des régions de Dakar, Thiès (pointe saréne) et Fatick sur la chaine de valeur ;

– la poursuite des travaux de modernisation de l’aire de transformation de Mbao ;

– la poursuite des travaux de modernisation de l’aire de transformation de Mbao ;

– la construction en cours des aires de transformation de Cayar et de Tann à Joal ;
– la gestion durable des ressources halieutiques et la restauration de leurs habitats
;
– la valorisation des ressources halieutiques et aquacoles.

Du côté de l’aquaculture et notamment pour le Projet « Développement accéléré de l’Aquaculture (PDAA) », un des 27 projets phares du PSE, les femmes interviennent dans les fermes de production, bénéficient d’appuis techniques pour des projets d’aquaculture, de renforcement de capacité dans la production d’aliment et dans l’association des acteurs de la filière aquaculture. Sur les 166 fermes piscicoles, 28 sont gérées par des femmes.

Par ailleurs, au niveau du pôle aquacole de Sédhiou, 04 GIE de femmes avec 77 membres exploitent 11 étangs de 1 000 m² avec chacun un espace total de 1ha 100m².

En 2020, sur les 790 acteurs formés, 453 sont des femmes, soit une représentativité de 57 % du nombre total. Ceci indique l’intérêt que les femmes accordent à l’aquaculture.

Contraintes et perspectives
Malgré ces acquis, le ministère reste confronté à une faible représentativité des femmes dans les instances de décision aussi bien au niveau institutionnel qu’au niveau des organisations professionnelles et structures de gouvernance locale (une seule femme coordonnatrice sur les quarante conseils locaux de pêche artisanale).

En termes de perspectives, la stratégie opérationnelle 2022 portera sur :

– la professionnalisation du métier de transformation artisanale qui devrait être
consacrée par décret ;

– une meilleure intégration du genre dans les politiques, projets et programmes ;

– la mise en oeuvre du Plan de relance afin de soutenir les acteurs de la pêche et de l’aquaculture impactés par la Covid-19 ;

– l’appui des acteurs dans la démultiplication des formations reçues au niveau de leur base ;

– la promotion de l’équité dans la gestion des ressources humaines de l’administration des pêches ;

– la plaidoirie pour faire bénéficier davantage aux femmes du secteur de la pêche du Fonds national de Crédit pour les Femmes (FNCF), dans le cadre du renforcement des capacités techniques et managériales et le financement de leurs activités génératrices de revenus.