’ En France lorsque le procureur sollicite l’avis du tribunal de grande instance, cette avis le lie, ce qui n’est pas le cas au Sénégal.  Donc finalement cette procédure ne servira absolument à rien. Je pense personnellement qu’on va tout droit vers une instruction. Le constat qu’on a fait ces derniers temps, surtout lorsqu’il s’agit de lanceurs d’alerte ou acteur de la société civile, ont les poursuit, les placent sous mandat de dépôt et au bout d’un certain temps on les libère et puis l’affaire s’arrête là’’, alarme Mr Diallo . L’avocat estime que cela ressemble à plus d’un point à une sorte tentative d’intimidation ou de liquidation des acteurs de la société civile. D’ailleurs, des organisations de la société civile se mobilisent pour la libération de leur camarade.