Depuis une décennie, les femmes d’âge moyen viennent au Sénégal à la recherche du plaisir pour un prix modique. Ce qui cache une réalité inquiétante. Prétexte, pour le site espagnol, larazon.es, visité par Senego, d’entrer dans le paradis sexuel des femmes européennes. Et de prendre l’exemple de Alexandra et Mamadou qui se la coulent douce dans le petit village de Kafountine, en Casamance, Sénégal. Morceaux choisis…

Alexandra et Mamadou

De la main droite, elle fume un joint fraîchement roulé et de la main gauche, elle caresse apathiquement la cuisse dure de Mamadou. Elle est suédoise, âgée de 65 ans et divorcée depuis dix ans. Ils se sont rencontrés, il y a trois jours, par l’intermédiaire d’une amie d’Alexandra qui vit au Sénégal depuis cinq ans, puisqu’elle a épousé un autre local trente ans plus jeune qu’elle.

À la fin de la semaine, ils se diront au revoir et ne se reverront peut-être jamais, bien qu’Alexandra ait confié qu’elle avait l’intention de verser une modeste somme mensuelle à son ami Mamadou pendant les premiers mois suivant leur séparation. C’est le moins qu’elle puisse faire, dit-elle. “Mamadou s’est bien occupé de moi ces derniers jours et je veux l’aider à monter son futur commerce”.

Satisfaire à tout-va les appétits sexuels

Mais le monde est en train de changer. Nous vivons dans un nouveau monde avec de nouvelles règles, et ce ne sont plus exclusivement les hommes qui pensent avoir le droit de satisfaire leurs appétits sexuels sur la voie rapide. Ce sont des femmes qui ont déjà dépassé les limites de la jeunesse, vers cinquante ou soixante ans, divorcées ou mariées, seules ou en compagnie d’autres amis. Et, elles ont des préférences claires : un jeune sénégalais qui leur apporte le maximum de plaisir pendant leur séjour.

Dans le cas du tourisme sexuel féminin, la courte relation avec leurs instruments de plaisir ne passe pas exclusivement par une ou deux nuits attachées au lit du garçon. Ils recherchent également un certain lien personnel. S’ils ne se sont pas rencontrés par l’intermédiaire d’un ami, comme ce fut le cas pour Alexandra, ils peuvent simplement se rendre sur une plage très fréquentée où de jeunes sénégalais font de l’exercice physique torse nu, en attendant que l’une d’entre elles s’approche d’eux pour engager la conversation.

Tout dépend du premier contact pour l’évolution des relations

Ils seront divertis pendant quelques heures, puis retourneront ensemble à l’hôtel de l’Européen. L’évolution de la relation à partir de ce moment dépendra de la manière dont ils s’accorderont après le premier contact. Et si tout se passe comme prévu, il lui fera découvrir les coins secrets du Sénégal et lui montrera les traits de sa culture, elle l’emmènera à la piscine de l’hôtel et lui fera des cadeaux, jusqu’au moment de partir et il promet de lui envoyer cette somme mensuelle qu’il cessera tôt ou tard d’envoyer.

Les deux parties consentent à la relation sans restrictions. C’est une situation où tout le monde est gagnant, d’une manière ou d’une autre. Ils connaissent des plaisirs qu’ils convoitent comme des fruits défendus et ils vont se remplir les poches. Même l’étincelle de l’amour peut exploser, comme ce fut le cas avec l’ami d’Alexandra. C’est une aventure. Pour laquelle des centaines, voire des milliers de femmes sont prêtes à payer de généreuses sommes chaque année.

Une aventure qui aggrave certains préjugés sur l’Afrique

Mais tout cela n’enlève rien à la terrible vérité que ce genre de pratique démasque. Les femmes européennes profitent de la situation précaire des jeunes sénégalais pour leur propre usage et plaisir, même si elles affirment que cela contribue à améliorer l’économie de l’individu concerné.

Au final, c’est comme une aventure amusante mais qui ne fait qu’aggraver certains préjugés qui rôdent sur l’Afrique depuis trop longtemps. En plus de freiner l’intérêt de certains habitants du pays à accélérer leur économie par des méthodes plus fructueuses et plus stables, il s’agit d’un racisme profond et dénigrant, celui de traiter un individu en fonction de sa couleur de peau ou de la taille de son membre. Même le féminisme le plus radical ne devrait pas chercher d’excuses à cela. C’est un peu répugnant, même si notre amie Alexandra semblait plus perdue que méchante. Et ce n’est pas facile à avaler, même si beaucoup préconisent encore de défendre ce tourisme douteux.