L’État islamique a un nouveau dirigeant. C’est du moins ce que rapporte le Guardian en se basant sur les informations de deux agences de renseignement. Il s’agit de l’émir Mohammed Abdul Rahman al-Mawli al-Salbi. Il prend la place d’Abu Bakr al-Baghdadi, qui s’est fait exploser fin octobre lors d’un raid des forces spéciales américaines.

Selon le journal britannique, Al-Salbi est l’un des co-fondateurs de l’État islamique. Il a dirigé des opérations dans le monde entier et a été responsable des attaques contre les Yezidis en Irak en 2015. Des milliers de femmes et de jeunes filles yezidis sont tombées aux mains de l’EI. Elles ont été utilisées comme esclaves sexuels et vendues. Elles ont également servi à attirer de nouveaux et jeunes combattants.

Selon The Guardian, quelques heures après la mort d’al-Baghdadi, al-Salbi a été nommé à la tête de l’EI. L’agence de presse du groupe terroriste, Amaq, a alors annoncé que l’Aboe Ibrahim al-Hachimi al-Qurachi deviendrait le successeur d’al-Baghdadi, mais ce nom n’était pas correct selon les services de renseignement.

Ensemble en prison

Ces derniers mois, les espions des États occidentaux ont réussi à se faire une meilleure idée du nouveau leader de l’EI. Al-Salbi aurait été détenu par les troupes américaines dans une prison en Irak en 2004. C’est là qu’il aurait rencontré al-Baghdadi pour la première fois.