La tonne de nickel coûtait plus de 100.000 dollars dans la matinée de ce 8 mars, indique la Bourse londonienne LME.

Ce prix est «sans précédent», selon Bloomberg. Cette flambée s’ajoute à une effervescence inédite sur le marché des matières premières et des métaux, suscitée par la mise en place de sanctions contre la Russie, l’un des plus grands exportateurs du secteur.

Norilsk Nickel, le géant russe de l’exploitation de métaux, couvre 20% des livraisons mondiales de nickel et 40% de celles de palladium, précise un analyste de Finam. Si la Russie décide de bloquer ses livraisons, les constructeurs automobiles américains et les producteurs européens d’acier inoxydable risquent se trouver dans l’embarras.

Ils seraient contraints de chercher d’autres fournisseurs sous peine de ne plus pouvoir produire de véhicules à moteur à combustion interne, estime la société de conseil Guidehouse Insights.

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