La journée ville-morte décrétée par ‘’Aar Sunu election’’ (Protéger notre élection), une plateforme d’organisations de la société civile réclamant le respect du calendrier électoral, n’a pas été suivie à Diourbel (centre), où l’activité économique fonctionne normalement, a constaté l’APS, lit-on dans LeTémoin.

Au marché Ndoumbé Diop de Diourbel, règne une ambiance habituelle. Tous les lieux de commerce fonctionnent, commerçants et clients vaquant à leurs occupations. C’est à croire qu’ils n’étaient même pas au courant de l’appel à la journée ville-morte et à la grève générale lancé parla plateforme ”Aar Sunu election” pour demander le respect du calendrier électoral. Trouvé sur son lieu d’activité, Aliou Faye commerçant dit ne pas être au courant d’un tel appel. “Vous savez les temps sont durs et nous n’avons que notre commerce pour subvenir à nos besoins. Observer une journée sans travail pour des raisons politiques n’est pas une bonne solution à mon avis” a-t-il déclaré à l’APS. A l’entrée du marché, les menuisiers sont à fond sur leur travail.

Ils font savoir qu’ils n’étaient pas au courant de la grève générale et de la journée ville-morte. Contrairement aux autres secteurs d’activité, le système scolaire est paralysé. Les enseignements sont à l’arrêt dans la quasi-totalité des établissements scolaires du moyen secondaire. De son côté, le secrétaire général du Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (Cusems) de Diourbel, Modou Thiam a confirmé que le mot d’ordre a été bien suivi à Diourbel, en citant les informations émanant de différents responsables syndicaux.

 

Ndèye Fatou Kébé