Le ministre Amadou Hott, se prononçant sur l’acquisition d’un nouvel aéronef par le chef de l’État, annonce que la commande a été faite depuis 2019 donc bien avant la Covid. Par suite, le gouvernement avait « deux options »: celui de rompre le contrat ou « d’aller au bout de ses engagements ».
 
Pour la première option, Amadou Hott, toujours dans les colonnes de l’Observateur, annonce que cela aurait engendré « le risque de paiement de pénalités et de contentieux en sus du maintien de la facture élevée de carburant, des frais d’entretien liés à l’utilisation de l’ancien aéronef et du coût des alternatives commerciales lorsque ce dernier n’est pas disponible ».
 
Concernant l’option appliquée c’est-à-dire la poursuite des engagements, le ministre de l’Economie annonce que ce nouvel aéronef « permettra de réaliser des économies sur le carburant ainsi que sur les charges locatives d’un avion et les frais d’entretien liés au fonctionnement compte tenu de l’état de l’ancien avion ».
Par ailleurs, Amadou Hott déclare « qu’une solution sera vite envisagée pour générer un minimum de produit de vente ou de location de l’ancien aéronef ». Une solution qui devrait permettre de « réaliser des économies de 25% à 50% » d’après le ministre.