On commence à en avoir assez de leurs pitreries qui ne nous font plus rire d’ailleurs. On se désole même de les voir si affligeants et si ridicules. Dans leurs tentatives de vouloir faire mal, ils en arrivent à nous indisposer par leurs sottises récurrentes et désastreuses à l’Assemblée nationale. Pas un seul jour sans qu’un ministre ou un député ne fasse allusion à la personne la plus présente et la plus absente à l’hémicycle.
D’ailleurs, ils ont tout fait pour qu’elle n’y siège pas. A ce point, on est tenté de croire que c’est elle qui les empêche de dormir et que tout ce qui s’est passé en mars 2021 relevait d’une vulgaire machination. Bien entendu, le débat que souhaitaient les Sénégalais existe bel et bien. Y en a parmi les députés qui posent de très bonnes questions et relèvent le niveau du débat, auparavant si bas.
Mais il se trouve également des énergumènes à vouloir transférer au sein de l’hémicycle un dossier en instruction au niveau de la justice. Quand pour des choses aussi sérieuses que le vote d’un budget, on fait toujours référence à un fait divers, ça peut évidemment lasser et détourner les gens des vraies questions qui intéressent la vie de la Nation. Il faut toujours que la politique politicienne s’invite dans des débats techniques.
A l’instar de ce qui s’est passé hier lors du vote du budget du ministre du Commerce. Plutôt que de répondre à des questions importantes, le ministre a fait dans la provocation. Que vient faire le cumul de mandats d’un opposant dans un débat relatif à la vie chère, une problématique à laquelle, d’ailleurs, nos gouvernants pensent avoir donné des réponses positives. Belle supercherie si l’on sait que les commerçants ont réussi subtilement à faire grimper les prix de produits qui ont échappé à la vigilance de la commission de concertation sur la vie chère. Ce qui fait que l’on sort toujours dépité de chez le détaillant, lui-même se disant dans le désarroi car obligé d’appliquer des mesures prises unilatéralement par le Gouvernement. Face donc à des moments aussi difficiles, ils sont toujours là à nous encombrer de futilités qui n’ont aucune incidence sur notre quotidien. Relevez le débat, messieurs et dames de l’Assemblée !
KACCOOR BI – LE TEMOIN