«C’est un complot commandité par Macky Sall. Une lâche cabale. C’est encore une de ses méthodes pour détruire ses adversaires politiques. Il a encore une fois de plus, montré qu’il n’a pas le cran de combattre ses adversaires avec des armes conventionnelles. C’est une cabale organisée depuis le ministère de l’intérieur. Le procureur de la République est également un bras armé dans cette affaire », a déclaré Sonko lors de sa déclaration sur l’affaire du viol présumé. Ousmane Sonko a également révélé que l’objet de ce complot qu’il impute au président Macky Sall est de détourner l’attention des Sénégalais sur la gestion catastrophique de la pandémie et les fonds détournés par son régime et ses alliés.

 

L’accusation dont il fait l’objet

 

concernant les accusations formulées par la nommée Adji Sarr  (la masseuse), Ousmane Sonko a déclaré qu’elles sont tout simplement infondées. «Les mensonges qu’ils veulent faire avaler aux sénégalais ne passeront pas. Ils ont été démasqués. Sur la plainte dont le contenu a été révélé par la presse, il y’a beaucoup de contradictions qui prouvent à suffisance qu’il s’agit d’une machination. L’image qu’ils veulent coller à Ousmane Sonko est bien différente de celle que les sénégalais avertis ont de Oumane Sonko», s’est défendu le leader de Pastef.

 

Sa présence au salon de massage

 

Pour justifier sa présence dans ce salon de massage, il a évoqué la raison médicale et une recommandation de son médecin orthopédiste: «Il m’a été recommandé par mon médecin orthopédiste, un régime et une cure consistant à arrêter la pratique du sport de contact et de faire régulièrement des séances de massage et de natation. Et depuis 2007, je suis ses recommandations. Au départ, je faisais mes séances dans un cabinet en ville, mais le coût exorbitant des ces séances ne me permettaient pas de poursuivre avec ce cabinet. C’est ainsi qu’un proche m’a recommandé le salon ”sweet beauté”, mais j’ai toujours exigé la présence de deux personnes dans la pièce», a expliqué le député.

 

Il n’ira pas répondre la convocation

 

S’agissant de sa convocation, prévue demain, à la Section de recherches de Colobane, le patron de Pastef déclare qu’il n’ira pas répondre. La raison : la gendarmerie n’a pas les prérogatives pour convoquer un député sans passer par l’Assemblée nationale : «Il faut d’abord saisir l’Assemblée nationale et lever mon immunité. Le contraire serait une violation flagrante de la loi. Je tiens à ce que la procédure soit respectée», exige Sonko.