Diary Sow est toujours introuvable. Au Sénégal comme en France, ses proches sont sous le choc. Dia Ndiaye, son ami, n’en revient toujours pas.
L’étudiant, qui a tissé des liens forts avec l’ex meilleure élève du Sénégal, explique que rien, dans leurs échanges, ne laissait transparaître une quelconque inquiétude, une pression, un mal-être encore moins des difficultés qu’elle vivrait. «On discutait tout le temps. Elle me parlait de ses projets, de ses ambitions. On discutait de tout. Mais je n’ai jamais fait de remarques particulières dans son comporte- ment, dans sa vie», indique-t-il dans les colonnes de “Les Echos”.
Diary avait-elle des problèmes d’intégration comme, c’est le cas de beaucoup de jeunes qui foulent la terre française pour la première fois ? «Non. Aucune remarque par rapport à ça. Franchement», répond son ami. Il explique que leur relation amicale est née de façon naturelle. Ils partagent les mêmes hobbys.
«Elle est très intéressée par les affaires économiques du Sénégal et a de fortes ambitions pour participer à l’émergence du Sénégal. C’est grâce à tout cela qu’on s’est connus et elle m’a dit : “si tu participes à des activités dans le social, dans l’entreprenariat, dans le leadership, dans la promotion de l’excellence, n’hésite pas à m’y inviter”. Et c’est ainsi que je lui ai demandé de venir intégrer “les élites sénégalaises”, organisation au sein de laquelle elle a fini par occuper le poste de vice-présidente», explique Dia Ndiaye.
Le jeune étudiant indique que Diary, malgré ses cours parfois épuisants, son emploi du temps chargé, faisait de son mieux pour donner son temps et son énergie à l’association.