« Soutenir le combat de la femme ne veut pas dire être fumiste… » Une précision de Maïmouna Bousso, ce dimanche dans l’émission J.D.D. Pour ainsi dire que la porte-parole des femmes de Yewwi Askan Wi (Yaw) campe sur sa position sur le cas Amy Ndiaye Gniby, hospitalisée suite aux incidents à l’Assemblée nationale. Elle impute la faute au Président de l’Assemblée nationale qui, selon elle « prend parti« .
Violence physique Vs violence verbale…
« Nous avons pris de ses nouvelles… Nos premiers mots ont été de prendre de ses nouvelles, d’espérer qu’elle se porte bien. On ne peut pas encourager qu’un homme lève la main ou même la voix sur une femme. Par contre, vouloir demander aux femmes de Yewwi de cautionner une attitude qui vise à dévaloriser la femme… Soutenir le combat de la femme ne veut pas dire être fumiste. Cela ne veut pas dire qu’on doit soutenir systématiquement la femme même si elle a tort. Les violences physiques ont été causées par des répétitions de violences verbales« , soutient Maïmouna Bousso.
La « faute » au Dr Amadou Mame Diop…
Elle pointe du doigt le Président de l’Assemblée nationale qui, selon elle, détient « la police de l’Assemblée. Il a entre ses mains un Règlement intérieur qu’il doit faire appliquer. Il a la possibilité d’organiser, d’arrêter les débats. Mais, il ne l’a pas fait. Depuis trois mois, on voyait cette violence au sein de l’Assemblée qui ne fait que monter. Les gens se font insulter quand ils prennent la parole, se font hurler dessus. Il y en a même qui sont menacés dans les couloirs et aucun acte n’est posé pour rappeler à l’ordre. Au contraire, le président prend parti. Il aurait pu éviter cela…«
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