Devant les députés, Me Malick Sall a déclaré: «Dans cette affaire, c’est moi, à titre personnel, qui ai informé le chef de l’Etat. Nous étions en conseil des ministres j’ai reçu un message du procureur général qui, dans son rôle de remonter l’information, m’a envoyé la copie de la plainte qui a été déposée à la gendarmerie », indique-t-il. Le ministre dit avoir, «immédiatement transféré cette information au chef de l’Etat». «Et je peux vous assurer que sa réaction était une réaction de désolation. Une réaction de compassion parce qu’il m’a dit qu’à son pire ennemi, on ne souhaiterait cela. cette affaire n’a pas fait plaisir au chef de l’Etat ca je peux vous le garantir parce que j’ai été un témoin oculaire.» Quant à la procédure, Me Malick Sall a déclaré qu’elle obéit à des règles. Il a rappelé que la plainte a été déposée à la gendarmerie et celle-ci a fait son travail comme le prescrit la loi. Et quand elle a voulu entendre Sonko, le député lui a fait part de son privilège de député. Puis, le procureur a demandé que le dossier lui soit transmis. Ensuite, il l’a transmis à un juge d’instruction. «C’est la procédure. Le juge d’instruction a la possibilité d’entendre toute personne citée. C’est ainsi que le juge a demandé à entendre le député Sonko. Il a demandé par des voies autorisées à ce que sa demande de mainlevée soit transmise à l’Assemblée en la personne de son président. «La règle veut que cette demande passe par le procureur, que le procureur la transmette au procureur général, que le procureur général la transmette a Garde des Sceaux et que ce dernier transmette cette demande au président de l’Assemblée. Et c’est cela qui a été fait», dit-il