L’agression subie par le député Thierno Alassane Sall par ses collègues du Pds fâche certains acteurs. Le collectif « Noo Lank » condamne vigoureusement cet acte. Convaincus que l’ouverture de cette commission d’enquête vise à créer les conditions de violation de l’article 28, le collectif encourage la démarche républicaine du candidat à l’élection présidentielle, Thierno Alassane Sall qui s’est porté volontaire comme garde-fou en dépit des calculs politiques et politiciens qui pourraient lui exiger de se taire face à cette forfaiture constitutionnelle.

Le collectif rappelle aussi à ces députés qu’en vertu du principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs qui fonde notre République, ces députés n’ont aucune prérogative pour enquêter sur les décisions d’une haute institution judiciaire qu’est le Conseil constitutionnel. D’autant que, soulignent-ils, l’article 92 de la constitution dispose : «Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles». Dans le souci de protéger notre démocratie et de veiller à la préservation de nos institutions, le Collectif «Noo Lank» apporte tout son soutien au député candidat Thierno Alassane Sall et invite tous les candidats, toutes les forces vives de la nation à s’unir pour se dresser contre cette énième violation de la constitution, mais surtout exiger le respect du calendrier républicain qui nous oblige la tenue de l’élection présidentielle ce 25 février 2024.

L’As