Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé, dans une interview accordée à i24NEWS le 12 août 2025, son attachement à la vision expansionniste d’une « Grande Israël ». Selon lui, il s’agirait d’une « mission historique et spirituelle » qu’il accomplit « pour plusieurs générations ».
Cette « Grande Israël », telle que décrite par ses partisans, ne se limite pas aux territoires palestiniens mais engloberait également certaines zones de Jordanie et d’Égypte.
Une déclaration en rupture avec le droit international
Une telle vision, qui nie le droit des Palestiniens à l’autodétermination et bafoue les frontières reconnues, entre directement en contradiction avec la Charte des Nations Unies et les résolutions internationales interdisant l’annexion de territoires par la force. Elle fait planer une menace durable sur la paix et accentue le caractère colonial du conflit.
Le silence complice de certaines puissances
Face à ces propos, les réactions des chancelleries occidentales restent timides, alors même que Netanyahu assume désormais publiquement une politique expansionniste. La complaisance affichée par certains gouvernements, qui continuent à coopérer étroitement avec Israël, contribue à renforcer ce projet au détriment des peuples et du droit international.
Une responsabilité morale et politique
Laisser passer de telles déclarations sans réponse ferme équivaut à une caution tacite. Les pays qui se veulent défenseurs des droits humains doivent rompre avec cette complaisance et affirmer que l’expansionnisme et la négation de la Palestine ne peuvent être normalisés dans le concert des nations.