Le 31 mai 2023, le Président Macky Sall a initié un dialogue national au Sénégal. Il a invité à cette occasion tous les partis politiques, leaders religieux, membres de la société civile et même les artistes à participer à ce dialogue au palais présidentiel. Tout ceci se déroule dans un contexte de tension pré-électorale, alors que l’élection présidentielle est prévue pour le 25 février 2024. L’opposition accuse le président de vouloir briguer un troisième mandat, jugé illégal.

  • Le Président Macky Sall initie un dialogue national au Sénégal.
  • Le contexte est tendu avant l’élection présidentielle prévue pour février 2024.
  • L’opposition critique le président sur sa volonté de briguer un troisième mandat jugé illégal.

L’opposition accuse Macky Sall de vouloir s’accrocher à un « 3e mandat ». Une grande partie d’entre eux a même refusé de participer à ce dialogue. Lors de son discours de clôture, le président a précisé les bases sur lesquelles il souhaite débattre, mais avec certaines conditions.

Le Président Sall a déclaré : “Si vous voulez un mandat, il suffit de me le demander. Si ça me plaît, je peux céder sans problème, mais vous devez le demander avec la courtoisie qui convient. Par contre, si vous décidez de dire que je n’ai pas le droit d’être candidat, sur quoi vous basez-vous pour affirmer cela? C’est uniquement selon leur volonté, ce n’est pas sur une base légale.”

Il a également répondu aux critiques concernant l’usage du référendum pour garantir deux mandats supplémentaires : “Ceux qui prétendent cela sont ceux qui ont fait campagne en affirmant qu’après le référendum, le président ferait deux mandats. Vous pensez que vous maîtrisez le droit mieux que quiconque? Vous le savez très bien. Tout le monde le sait, car tout le monde sait lire le droit.”

Enfin, il a affirmé son engagement à aborder ce sujet polémique lors du dialogue national : “C’est un débat que je ne m’attarderai pas à discuter maintenant, car c’est un débat qui va être abordé pendant le dialogue national. Oui, j’accepte de discuter de ce sujet, tout comme j’accepte de discuter de l’inclusion, car il s’agit du Sénégal. Donc, si vous croyez en tout cela, participons tous au débat et faisons progresser la démocratie.”