La crise énergétique actuelle, marquée par une flambée des prix, est «comparable en intensité, en brutalité, au choc pétrolier de 1973» a affirmé le 9 mars le ministre de l’Economie, en écartant dans le même temps l’hypothèse d’un nouveau «quoi qu’il en coûte».

Un deuxième plan massif d’aides publiques, sur le modèle de celui mis en oeuvre pendant la crise du Covid-19, «ne ferait qu’alimenter l’augmentation des prix», a expliqué Bruno Le Maire en préambule d’une conférence sur l’indépendance énergétique européenne, notamment par rapport à la Russie.