C’est un gros scandale! La discipline sportive la plus populaire au Sénégal après le football est au cœur des débats. Pour expliquer les manifestations violentes à Dakar, le ministre de la justice a indexé les lutteurs et l’arrêt de la pratique en raison de la COVID 19. Une sortie qui a déplu au plus haut point l’association des lutteurs en activité.
“J’ai été surpris et abasourdi par les propos du ministre de la justice lors de son interview sur la chaine d’informations française France 24. C’est notre autorité, nous le respectons beaucoup mais que les lutteurs sont sortis pour manifester leur colère en pillant parce qu’ils n’ont pas de combat me choque énormément. Et s’il veut dire que tous ces jeunes que l’on a vu dans les rues de Dakar pendant des jours sont tous des lutteurs alors prenons tous les universités et faisons en des arènes où lutter” s’est indigné le président d’honneur des lutteurs en activité. “Il est temps qu’on respecte les lutteurs dans ce pays. Souvent, ils sont accusés d’être des nervis et je puis vous assurer que s’ils se réclament pratiquant de la lutte, ils n’ont pas de licence. Dans notre association, nous avons simplement décidé de bannir tout membre s’adonnant à cette violence. Je pense qu’il faut rectifier cette erreur et avoir de la considération pour ce noble métier que l’on fait. A l’unanimité, nous voulons qu’on rectifie ce discours” réclame Khadim Gadiaga.