A la barre, la prévenue a nié les faits qui lui sont reprochés. Mais le plaignant du nom d’Abdoulaye Soumareo a persisté dans ses accusations.
Il sera confirmé dans ses dires par le témoin Ngoné Almeida. Retraçant les faits, Abdoulaye Soumareo a expliqué qu’il avait été invité à une fête d’anniversaire le 24 décembre dernier dans le bar où travaille la prévenue.

«J’étais invité à un anniversaire. Le propriétaire du bar avait aménagé une table dans un coin. J’étais en train de filmer et, à un certain moment, elle a pris mon téléphone portable pour me dire qu’il faut arrêter de filmer. Pour moi, elle était en train de s’amuser. Lorsque je suis venu lui demander mon portable, elle m’a dit d’aller m’asseoir car elle me le rendra. Dans mon for intérieur, je m’étais dit que peut-être elle n’était pas d’accord que je la filme. Lorsque la fête s’est terminée, je suis allé à nouveau lui demander mon portable mais elle m’a rabroué sèchement avant de m’abreuver d’injures et de soutenir qu’elle n’a pas vu de téléphone. C’est alors que j’ai décidé de porter plainte. Je ne réclame aucun dommage et intérêt» déclaré le plaignant devant la barre.

«Faux, a rétorqué la prévenue qui soutient qu’elle le filmait. Grande a été ma surprise lorsqu’il est venu me réclamer son portable alors même que je ne l’ai pas vu, ni touché. Mon patron était assis là-bas comment pourrais-je faire un acte pareil?» s’est-elle interrogé.

Cependant, le témoin des faits, en l’occurrence la dame Ngoné Almeida, a enfoncé la prévenue. Selon elle, tout le monde était ivre mais elle a vu Loty Augustine Mendy arracher le téléphone portable des mains d’Abdoulaye Soumareo avant de le ranger dans son sac.

«Pour moi, elle devait le lui rendre après (…) On était toutes ivres mais j’ai aperçu Loty arracher le portable et le mettre dans sa pochette » a enfoncé le témoin.

Ce récit de Ngoné Almeida a permis au président Mbaye Sy de dire à la prévenue qu’il aurait compris qu’elle dise qu’elle était ivre pour ensuite restituer le portable à son propriétaire.

Le procureur a requis un mois ferme du fait de la constance des faits. Le tribunal, après avoir délibéré, a reconnu la prévenue coupable de vol et l’a condamnée à un mois ferme.