Automobilistes, motocyclistes et usagers de manière globale, tous ont subi et continuent à subir le mauvais état de la route nationale numéro 4. De Ziguinchor à la frontière à Senoba, les usagers galèrent pour arriver à destination. L’extrême calvaire est vécu à la descente du deuxième pont (Pont Émile Badiane) en quittant Ziguinchor pour Dakar.
Coup de massue ce 12 octobre, les véhicules sont bloqués à ce niveau. En cause, la panne d’un camion presque au milieu de la chaussée, suivie des manœuvres de l’entreprise chinoise en charge de la réhabilitation du tronçon Diacounda-Mpack sans signalisation pour dégager le véhicule bloquant ainsi la circulation, en vain. L’étroitesse de la route, en plus de la dégradation avancée de par endroits de ce tronçon a accentué le calvaire des usagers.
Impossible avec ces manœuvres de voir un véhicule circuler librement. Tous ont pratiquement fait les frais de l’état de dégradation très avancée de cette route surtout entre Ziguinchor-Tobor et/ou Tobor-Ziguinchor, lors de ce blocage. De 16 heures à 17 heures, nous avons dû subir le blocage inattendu sur cet axe. Il a fallu l’ouverture d’une brèche pour permettre aux chauffeurs qui le peuvent de se frayer un chemin et passer.
Une escorte de la gendarmerie en circulation sur cette voie régule le passage des véhicules qui entrent ou qui quittent Ziguinchor, avec leurs nombreux passagers. D’aucuns se demandent à quand le démarrage réel des travaux de réfection de cette route considérée comme la « route de la CEDEAO ».