Alors que depuis le petit matin de ce vendredi 30 septembre 2022 on annonce une tentative de coup d’État en cours, certaines sources précisent qu’il s’agit plutôt d’une revendication des militaires qui a été mal comprise.
Cependant, jusqu’à cette après-midi, on constate que les chekpoints érigés aux endroits stratégiques de la capitale Ouagadougou depuis cette nuit sont toujours en place ; et que la Radio Télévision du Burkina (RTB) reste fermée depuis le petit matin. Personne n’y sort et personne n’y entre. Une délégation envoyée par le Président DAMIBA a été poliment éconduite par des soldats chargés de la protection de ce haut lieu stratégique extrêmement utile dans la Communication en pareille situation.
S’agissant de la position du Président Henri DAMIBA, c’est la confusion totale. Tantôt annoncé à la gendarmerie de PASPANGA, tantôt à l’ambassade de France à Ouaga, certaines sources affirment juste qu’il est quelque part en lieu sûr.
Trop de flou autour d’une simple mutinerie peut-on constater.
En attendant le dénouement de cette situation, notons que des négociations entre une délégation de « mutins » et le camp de DAMIBA prévues en début d’après-midi ont été reportées pour le début de la soirée.
Par ailleurs, et contrairement à ce qui est dit depuis la matinée, il se chuchote que ce sont 2 officiers pro-russes qui seraient à la manœuvre de ce putsch qui ne veut pas dire son nom.
Le Lt-colonel Emmanuel ZOUNGRANA a quant à lui été bel et bien libéré ce matin, dès les premières heures des négociations.