Le collectif des 44 candidats spoliés en perspective de la présidentielle du 25 février 2024 n’en démord toujours pas.Il exige en effet un processus électoral équitable et compte batailler ferme pour recouvrer ce qu’il considère son droit de participer à l’échéance majeure.
Pour Bougane Guèye Dany, membre de ce collectif ,quand la justice est au service de l’injustice, il précise qu’il faut la combattre. « J’ai longtemps cru et appelé à des conférences de presse pour dénoncer ces injustices », a laissé entendre Bougane Guèye Dany.
Qui s’interroge : » Est-ce qu’on peut apprendre le processus de parrainage à Aminata Touré, Boun Abadallah Dionne ou Aly Ngouille Ndiaye ? » Et de poursuivre : « Ce que le Conseil constitutionnel a décidé, c’est inacceptable.
Le fait que ces candidats qui ont validé leurs candidatures et qui sont assis ici, à nos côtés, pour combattre cette injustice est noble.
Ce combat, nous allons le mener avec ceux qui sont pour et il faut préciser que nous n’avons jamais parlé de report de la date de l’élection présidentielle, mais que nous soyons restitués de nos droits.
J’ai toujours dit qu’il ya plusieurs fichiers et ce fichier est sur la rue, il y a des candidats qui sont passés et ont puisé de ce fichier. Récemment au commissariat de Yeumbeul, on a arrêté des gens sur l’affaire de la collecte de parrainages mais que nenni.
Nous n’avons aucun problème de parrainage et la voie qu’on va utiliser sera une voie de discussion pour nous rétablir dans nos droits. Si on sort le bon fichier très rapidement on peut régler ce problème.
Et de conclure : « Mais quand la Justice est au service de l’injustice, elle doit être combattue, s’il ne restait que nous soyons un seul bloc pour aller à l’élection présidentielle de ce 25 février 2024,à 11h on boutera ce candidat de la continuité.
Le Conseil constitutionnel a vérifié un fichier de 93 candidats en une semaine, c’est pas 44 candidats qui leur prendront du temps, « renseigne le journal 24 heures.