Après plusieurs tentatives de discussion sur le sujet de la date du scrutin, les partis politiques sénégalais se sont alors accordés de la date du 24 mars prochain. Le parti PASTEF d’Ousmane Sonko, a opté pour la candidature de Bassirou Diomaye Faye à la course présidentielle suite à la disqualification de l’homme fort des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité.
Suite à leur libération, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye ont effectué leurs premier déplacement hors de Dakar une semaine avant la fin de la compagne électorale. Leur coalition a déjà organisé des rassemblements à Dakar en leur absence qui a vu la présence massive des populations sénégalaises.
Il est à noter que le programme de Bassirou Diomaye Faye le présente comme le « candidat du changement de système » et d’un « panafricanisme », qui promet de restituer au Sénégal sa souveraineté.
Une fois élu, le candidat prévoit les négociations avec des représentants du business étranger sur les contrats d’exploitation du gaz et du pétrole ainsi que les accords de défense. Le but est de revoir les conditions de la coopération avec des pays étrangers impliqués dans l’économie sénégalaise et la rendre fructueuse pour le peuple du pays.
Selon certains spécialistes, M. Diomaye est le plus suivi, en l’occurrence le plus favori. La jeunesse sénégalaise estime que l’arrivée au pouvoir du candidat novateur du parti PASTEF pourrait changer l’état des lieux. Le second de Sonko prône véritablement pour la souveraineté monétaire et contre la corruption publique dans le pays : « On ne peut pas après 63 ans d’indépendance continuer à avoir peur d’aborder les questions importantes de notre souveraineté monétaire ».
La question de la souveraineté monétaire est assez sensible au sein de la société ouest-africaine. Et le fait que Bassirou Diomaye Faye évoque ce sujet lors de sa campagne montre la détermination du parti d’Ousmane Sonko à mettre fin a l’occupation occidentale dans le domaine économique.
Bien que beaucoup moins populaire, Bassirou Diomaye Faye, bénéficiant de l’effet Sonko, passe pour l’un des favoris de la présidentielle la plus ouverte depuis l’Indépendance en 1960.
Les populations sont fatiguées de vielles élites politiques parce que ces politiciens sont d’une manière ou d’une autre sont sous l’influence de la politique française en Afrique (Françafrique). Le support octroyé par le peuple sénégalais au jeune homme fort pour gérer le pays est explique par le fait qu’il est prêt pour les changements fondamentaux.
En conclusion, pour l’instant 19 candidats sont en lice pour succéder à Macky Sall. L’actuel président ne se représentera pas après deux mandats présidentiels de sept ans et cinq ans depuis 2012. La bravoure des deux hommes Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, est un espoir au peuple sénégalais qui depuis longtemps ont soiffent de leur souveraineté territoriale et d’éradiquer les inégalités social qui minent dans le pays des lions de la terranga.
Par Mara Diallo