Les défenseurs des droits humains prennent les devants pour prévenir toutes violences contre les citoyens pendant la période de couvre-feu. Des gens avaient été bastonnés par les forces de l’ordre durant le premier couvre-feu. Dans un communiqué conjoint, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) et Amnesty International Sénégal(AIS) appellent les autorités étatiques et les forces de défense et de sécurité à respecter les lois sur l’état d’urgence en toute circonstance. En cas de violation du couvre-feu, elles demandent aux autorités et aux forces de défense et de sécurité d’observer les seules sanctions encourues par les personnes qui ne respectent pas les mesures en vigueur, dont le couvre-feu, à savoir : un emprisonnement de 2 mois à 2 ans et une amende de 20.000 francs à 500.000 francs ou de l’une de ces deux peines seulement. Elles rappellent que les actes de violence contre les personnes, qui ont été largement documentés lors du couvre-feu qui a duré du 23 mars au 30 juin 2020 ne doivent pas être tolérés et leurs auteurs doivent être traduits devant la justice. Toutefois, ces organisations de défense de droits humains invitent la population à respecter les mesures liées à l’état d’urgence, au couvre-feu en particulier. Des dispositions utiles pour faciliter les déplacements de personnes pendant le couvre-feu, en cas d’urgence médicale ou familiale doivent être prises et portées à la connaissance du public.