Récemment, le secrétaire général de l’OTAN a vomi des sornettes sur le lancement du satellite de reconnaissance militaire de la République Populaire Démocratique de Corée, en disant qu’il accusait le projet de lancement de satellite comme il utilisait la technologie des missiles balistiques et que cela exacerbait les tensions et constituait une menace sérieuse pour la sécurité dans la région concernée et dans d’autres. Le lancement d’un satellite de reconnaissance militaire par la RPD de Corée n’est qu’une mesure d’autodéfense pour faire face aux menaces militaires de plus en plus évidentes des États-Unis et de leurs forces vassales dans la région Asie-Pacifique. Cela n’a rien à voir avec l’OTAN qui se trouve loin à travers les continent et les océans. Si l’OTAN s’inquiète du lancement d’un satellite de reconnaissance militaire par la RPD de Corée, ce n’est qu’une révélation claire de sa sinistre intention de mettre son pied dans la région Asie-Pacifique sous prétexte de l’inexistante « menace nord-coréenne ». Ce n’est pas la première fois que le secrétaire général de l’Otan met imprudemment son nez dans la question de la péninsule coréenne et dit ceci ou cela sur l’exercice du juste droit à l’autodéfense par un État souverain. Les propos extrêmement interventionnistes et provocateurs du secrétaire général de l’OTAN ne sont pas sans relation avec les derniers mouvements de l’OTAN qui fait des apparitions répétées dans la région Asie-Pacifique au-delà de sa sphère d’opération en attisant les inquiétudes sur les conflits et les différends. Le « char de guerre » de l’OTAN se précipite vers la région Asie-Pacifique, sans se contenter d’apporter une calamité de guerre à l’Ukraine à la fin de son incessante avancée vers l’Est. De tels mouvements provoquent la vigilance des pays de la région. En avril et juin de l’année dernière, l’OTAN a dépêché le président de sa commission militaire en Corée du Sud et au Japon respectivement pour organiser des conférences sur le renforcement du partenariat et de la coopération militaire. Fin juin, l’OTAN a invité le Japon, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud au sommet qui s’est tenu à Madrid pour la première fois, au cours duquel elle a appelé à une coopération plus étroite avec les autres pays de la région Indepacifique. Le secrétaire général de l’OTAN, qui a effectué des voyages en Corée du Sud et au Japon au début de cette année, six ans après sa dernière visite, a appelé à une réaction unie des pays « démocratiques » contre la menace des pays « autoritaires », affirmant que les choses qui se passent dans la région sont importants pour l’Europe et l’OTAN, et vice versa. Il s’agit d’une déclaration formelle selon laquelle l’OTAN interférera dans les problèmes qui se posent dans la région Asie-Pacifique en cas éventuel, montrant clairement ce que l’OTAN recherche dans ses mouvements de plus en plus fréquents ces derniers temps dans la région. Comme l’a unanimement commenté la communauté internationale, l’OTAN accélère son avancée vers la région dans l’intention d’élargir sa sphère d’opération à la lumière de la structure actuelle des relations internationales évoluant vers la « nouvelle guerre froide », se transformant ainsi en « OTAN globale » au service de la stratégie américaine de domination mondiale. L’OTAN, qui aurait dû disparaître avec la fin de la guerre froide, devient effrénée avec une intervention militaire dans la région Asie-Pacifique à la demande des États-Unis. Ce fait suscite une forte vigilance des pays de la région et de la communauté internationale. 2 Comme le prouvent les faits historiques, tous les endroits où les forces de l’OTAN ont posé leurs bottes ensanglantées sous les bérets des « droits de l’homme, de la démocratie et de la paix » ont sûrement été déchirés par des conflits internes, des guerres et des massacres. Plus grave est le fait qu’il existe dans la région des forces malhonnêtes cherchant à pêcher un poisson dans les eaux troubles de la confrontation géopolitique des concurrents en invitant l’OTAN. Ses preuves typiques sont les ouvertures récentes précipitées des missions et le cyber-exercice conjoint entre l’OTAN, le Japon et la Corée du Sud, ce qui est un signal de danger sur la collusion militaire entre les forces agressives de l’Atlantique et du Pacifique qui est entrée dans la phase de pleine échelle. L’OTAN, un auteur qui a provoqué le déclenchement d’une guerre régionale à grande échelle sur le continent européen, apporte une nouvelle crise de guerre dans la région Asie-Pacifique. Cela ne doit pas être négligé. La région Asie-Pacifique n’est pas le terrain de jeu militaire de l’OTAN. Les pays de la région ne doivent pas oublier l’histoire de la détresse qu’ils ont subie à cause des forces étrangères. Et ils devraient bien pénétrer les mouvements extrêmement dangereux du « char de guerre » de l’OTAN qui se précipite follement dans la région et les conséquences de catastrophe qui en résulteraient, et augmenter la vigilance au maximum. À moins que l’OTAN n’arrête les mouvements de guerre, les pays indépendants de la région Asie-Pacifique se mettront àl’action pour contenir la menace de guerre avec leur force puissante. Si l’OTAN continue de tenter de violer la souveraineté et les intérêts de sécurité de la RPD de Corée, cette dernière la considérera comme l’ennemi à traiter comme les États-Unis.
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