Suite à la sortie musclée de El Hadji Omar Youm sur le Président du Conseil Économique Social et environnemental (CESE) lui demandant de tirer les conséquences de sa déclaration de Thiès relative à sa candidature et aux piques lancées à Abdoulaye WADE, la réponse du camp de Rewmi ne s’est pas faite attendre. Le Secrétaire National à la Jeunesse du dudit parti, Mory Gueye , par ailleurs 4ème vice-président du conseil départemental de Mbour, est monté au créneau pour apporter la réplique.

D’emblée, il magnifie la position de son leader qui a pris son courage légendaire à deux mains pour s’adresser aux sénégalais à un moment crucial où le peuple n’a aucune visibilité sur l’élection présidentielle de 2024. Ce qui, selon lui, va participer davantage à la vitalité démocratique.

Poursuivant son argumentaire, le patron des jeunesses rewmistes se veut catégorique sur la position de Omar Youm concernant le CESE  » Le Président Idrissa Seck n’a jamais été obnubilé par un quelconque poste ou privilège étatique, la seule position qui l’intéresse c’est d’occuper la magistrature suprême. Le CESE est juste une station de conseils et d’avis à l’endroit du Chef de L’Etat, et le Président Idrissa Seck ne le considère pas comme un privilège. Le Président Idrissa Seck facture 10.000 euros l’heure au moment il perçoit moins de 5 millions par mois au CESE. Vous voyez donc qu’il fait du bénévolat mais au grand bénéfice du peuple sénégalais.

Abordant les piques lancées à Wade par son mentor Idrissa Seck, Mory Gueye stipule  » Le Président Idrissa Seck a tout donné au Président Wade qui, à son tour, l’a trahi et l’a traîné dans la boue. En ce moment, où était Omar Youm? Des accusations gratuitement de détournement, fausse atteinte à la sûreté de L’Etat, persécuté, contraindre ses enfants à l’exil, l’étouffer jusqu’à ses derniers retranchements. Ça, c’est un épisode que le Président Idrissa Seck ne pardonnera jamais à Wade. Donc que Omar Youm sache que ce que le Président Idrissa Seck a enduré avec Abdoulaye WADE dans la plus grande dignité, en faisant face à l’arbitraire, en combattant la dévolution monarchique du pouvoir et un 3ème mandat anticonstitutionel est tributaire de sa position d’élu actuel du peuple et qui a pu bénéficier des dividendes de ce combat en tant que ministre pendant des années ».

Quant aux diatribes et autres attaques en l’air, nous attendons la position officielle de la coalition BBY. Au moment où on s’offusque de la déclaration de candidature du Président Idrissa Seck, Monsieur Alioune Sarr, ancien ministre, N°2 de l’AFP a déclaré sa candidature sans problèmes ni difficultés. Mais si c’est Idrissa Seck, alors c’est problématique. C’est insensé.

Le Président Idrissa Seck a le parfait droit et une très grande liberté de conduire sa vision politique suivant son propre planning. Personne ne lui impose un timing ou un calendrier. Il choisit ses dates et communique avec le peuple quand il le désire.