Si tout se passe bien, en 2023 le Sénégal sera producteur de gaz. Déjà, du fait de la crise Russo-ukrainienne, certains pays européens. Se positionnent.

En 2023, le Sénégal devrait rejoindre le cercle des pays producteurs de gaz. Un statut qui attire nombre de pays européens qui sont actuellement à la recherche de fournisseurs en Gnl, notamment avec la crise Russo Ukrainienne. L’Allemagne et la Pologne se sont déjà très clairement signalés.

«Nous savons que les gisements d’hydrocarbures sénégalais vont être exploités très prochainement. C’est pour cela que les représentants de grands groupes pétrochimiques polonais sont présents dans ma délégation. Nous avons touché la question de l’exploitation de ces gisements et la possibilité de livraison du gaz sénégalais en Pologne», a déclaré le président polonais, lors de sa visite au Sénégal, le mois dernier.

Andrzej Duda a été précédé par le président Allemand au Sénégal. L’Allemagne veut réduire sa très forte dépendance vis-à-vis de la Russie, sur le plan énergétique. Et la question a été évoquée en mai dernier entre les présidents Franck Walter et Macky Sall. Ce dernier a assuré que le Sénégal est disposé à approvisionner l’Europe qui craint, actuellement, un rude hivers.

 

«Nous sommes prêts, nous Sénégal, à travailler dans une perspective d’alimenter l’Europe en Gaz naturel liquéfié», avait indiqué le président Macky Sall alors qu’il recevait son homologue Allemand en mai dernier. Mais, les conditions préalables restent un accompagnement. Car Macky Sall a toujours dénoncé l’arrêt des financements alloués à l’exploitation gazière, voulu par nombre de puissances occidentales.

 

«L’Afrique a énormément de gaz. Et il est étonnant  que de grands  pays disent :  »on ne va plus financer le gaz ». Et au même moment on nous dit qu’on veut nous aider à nous développer, pendant que ces pays utilisent des énergies beaucoup plus polluantes que le gaz», avait-t-il déclaré lors du Forum de Paris.