Le commissariat d’arrondissement de Pikine a instruit une affaire de viol présumé opposant une mineure de 16 ans répondant au nom de P. B. et un agent de police du nom de B. C. en service à la gare routière des Baux Maraîchers de la localité.
L’agent de police B.C est cité dans une rocambolesque affaire de viol présumé par une fille du nom de P.B. Celle-ci a été démentie avec véhémence par le policier de la 42ème promotion des agents de police et élément de la compagnie de surveillance et d’intervention (Csi).
La fille et un homme font l’amour derrière les busLes choses se sont déroulées dans la nuit du jeudi 29 septembre dernier. Il est 21h passées de quelques minutes à la gare routière des Baux Maraîchers de Pikine. B. C, détaché à ladite gare routière, effectue une ronde de routine dans les coins et recoins des lieux. Soudain, il tombe sur un couple en pleins ébats sexuels derrière les bus en stationnement, qui les préservent des regards indiscrets. Il s’agit en effet d’une fille nommée Penda B. et d’un homme non encore identifié.
Le policier appréhende la mineure, l’homme prend la fuite Et pendant que l’agent patrouilleur se dirige vers le couple a pas de velours pour tenter de le surprendre, l’homme sent sa présence discrète et se dégage brusquement. Il réajuste son pantalon et prend la fuite avant l’arrivée du policier. Abandonnant ainsi l’adolescente seule sur les lieux. L’agent presse le pas, se jette sur la fille de 16 ans, identifiée plus tard comme Penda B. et l’appréhende. Cette dernière panique, pousse un hurlement de stupeur étouffé et implore, genoux à terre, le pardon. Elle écrase une larme et se débat, de manière timide, pour tenter de s’échapper.
La gamine arrive au poste de garde et crie au viol, l’agent dégage en bloc
D’après toujours l’agent de police, il s’oppose de toutes ses forces à la requête de la demoiselle et la force à le suivre au poste de garde. Mais, sur place, la fille déclare avoir été violée par le policier. Qui réfute catégoriquement les accusations de viol de la mineure et déclare avoir plutôt tenté de lui faire la morale. Il affirme aussi avoir confisqué le téléphone portable de la gamine, avant de lui demander de faire revenir son partenaire en fuite. Mais, à la place du partenaire en question, poursuit le policier, un individu s’est présenté devant lui comme un frangin de la fille et il lui a remis le téléphone portable. Il indique ensuite avoir conseillé au prétendu frère de veiller sur sa sœur.
La version étriquée de l’agent présumé violeur à ses collègues policiers
La version du policier a cependant fait tiquer ses collègues enquêteurs lorsqu’ils ont appris que l’agent n’a pas daigné faire, comme de tradition, un compte-rendu à son supérieur hiérarchique pour des faits d’outrage public à la pudeur contre la fille et son partenaire en fuite. Le mis en cause soutient aussi n’avoir pas fait mention de l’affaire sur la main courante du poste de garde. L’enquête suit son cours et les résultats de l’examen gynécologique attendus. L’agent de police a été conduit au commissariat d’arrondissement de Pikine par son chef d’unité et responsable du détachement à la gare des Baux Maraîchers.
Vieux Père NDIAYE
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