Environ 900 fermiers blancs ont repris les activités agricoles au Zimbabwe. Suite à une réforme agraire radicale lancée en 2000, une multitude d’agriculteurs blancs avaient été contraints de quitter leurs terres, sans aucune compensation. Cette initiative, mise en place par l’ex-président zimbabwéen Robert Mugabe, avait pour but de corriger les injustices liées à l’accaparement des terres durant la période coloniale.
Sur les 4.500 exploitations agricoles appartenant à des Blancs en 2000, seuls 300 agriculteurs ont réussi à conserver une partie de leurs terres d’origine au pic de la réforme agraire en 2010. Cependant, des informations récentes indiquent que les fermiers blancs sont revenus au Zimbabwe, suite à une invitation du gouvernement du président actuel, Emmerson Mnangagwa.
Aujourd’hui, on dénombre près de 900 fermes commerciales gérées par des Blancs. La majorité d’entre eux ne cultivent pas leurs propres terres, mais louent des terres confisquées aux Blancs à des agriculteurs noirs, dans le cadre de coentreprises. « L’agriculture redémarre au Zimbabwe et c’est parce que le gouvernement a compris qu’il faut les meilleures personnes sur la terre, quelle que soit leur couleur », aurait déclaré l’un des fermiers blancs.
La plupart des bénéficiaires du programme de réforme agraire n’ont pas réussi à gérer leurs exploitations et ont loué une partie de leurs terres à d’anciens fermiers blancs ces dernières années. D’autres ont formé des partenariats avec d’anciens agriculteurs commerciaux blancs, qui sont désormais responsables de la gestion des exploitations.