Et Gabriel Attal sauva Karim Wade. Et Karim Wade domina la France. Quel bout prendre pour comprendre ou mettre en lumière les tenants et les aboutissants de cet imbroglio dossier estampillé nationalité? Aux relents d’une procédure de déchéance fast-trackée ?
Le tout-nouveau Premier ministre français, et celui de l’Intérieur, ont signé mardi 16 janvier le décret qui déchoit la nationalité française de Karim Wade.
Face à cette situation, on est en face de deux stations. Une France forte comme mise en exergue mardi16 janvier, lors de la conférence de presse de son Président, Emmanuel Macron, avec l’expression ‘Une France plus forte », ressassée, et dans son propos luminaire, et ses réponses aux journalistes.
Mais la puissance grandissime de l’icone Karim Wade, style grandissime, surnommé jadis ministre des cieux et de la terre, semble rester intacte. Parce que mener, de façon fast-trackée, la procédure de déchéance de sa nationalité, et avoir une notification de renoncement, le jour de clôture des recours par le Conseil constitutionnel relève de l’exploit.
Et Thierno Alassane Sall, candidat à la Présidentielle et investi par la République des Valeurs, abreuvé à la bonne source ? Son mérité est d’avoir soulevé ce débat passionnant et passionné. Malgré les vitupérations des Karimistes.
Que fera le Conseil constitutionnel qui a provisoirement validé la candidature de Karim Wade ? Va t-il joindre les deux dossiers dont l’un est ossaturé de renoncement de la nationalité française ?
En dernière instance, la certitude ou la finalité est que Karim Wade n’a plus la nationalité française.
Et la Voie et la Voix au Conseil constitutionnel pour légiférer…!