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Beydi Amar crie au lynchage médiatique. Cité dans une affaire présumée de violation du couvre-feu et de conduite en état d’ébriété, Beydi Amar soutient que ces propos sont en total déphasage avec la réalité.
Joint par Seneweb, le fils du défunt homme d’affaires Ameth Amar livre sa version des faits.
« D’abord je précise que je suis asthmatique. Avant-hier, vers 2 heures du matin, je devais urgemment me rendre à la pharmacie pour me procurer un médicament. Je sors et demande à l’Asp s’il y avait une pharmacie dans les parages, il me répond que non. Je décide alors de rentrer chez moi », informe-t-il pour commencer.
« C’est en ce moment, poursuit Amar, que d’autres Asp ont orienté leurs torches vers moi. J’ai pris peur et je suis rentré chez moi de justesse. Le lendemain je me suis rendu à la police de Dieuppeul pour raconter les faits et j’ai été libéré aussitôt après. Donc il n’y a eu ni violation, ni état d’ivresse ».
Seneweb
Baïdy Amar libéré, son dossier classé sans suite…Les détails
Naturellement il avait à ses côtés une jeune beauté comme le fils-à-papa qu’il est, plein aux as. Sauf que dans son escapade nocturne en plein couvre-feu, Baïdy Amar a eu l’outrecuidance de franchir une intersection où était dressé un barrage de police à toute allure. Aussitôt les policiers ont relevé son numéro d’immatriculation et se sont lancés à ses trousses. Identifié rapidement, il a été arrêté par les éléments du commissariat de Dieuppeul. Ces derniers découvriront que le jeune homme conduisait en état d’ébriété et ils ont trouvé dans sa voiture des bouteilles d’alcool.Arrêté, il a été déféré au parquet ce mercredi. Mais, ô surprise, dakarposte apprend qu’aussitôt arrivé au parquet, il a été promptement libéré et relaxé de toute poursuite . En effet, nous avons appris que son dossier a été classé « sans suite ». S’il s’agissait de ces malheureux habitants de la Médina ou par exemple de Grand Yoff malmenés par des policiers pour avoir eu le seul tort de vaquer à leurs occupations sans porter un masque, il y a fort parier que Dame Justice n’aurait pas été aussi magnanime. Mais le fils d’Ameth Amar, voyons ! Il a droit à tous les égards, tous les yeux fermés sur ses « écarts ».
C’est la deuxième fois en moins d’un mois qu’un rejeton de milliardaire est arrêté et libéré pour des indélicatesses qui auraient coûté de lourdes peines de prison à un pauvre « goorgoorlou ». On se souvient du drame survenu récemment aux Almadies et qui s’est soldé par la mort par overdose d’une jeune fille, dont l’un des protagonistes s’appelait Dame Amar. Ces fils de riches sont-ils donc des intouchables ? Braver l’autorité de manière violente en forçant un barrage de police sans être inquiété, voilà qui est inquiétant pour le Sénégalais lambda.