Une injustice que la banque UBA Sénégal est en train de faire subir à trois de ses employés, a été dénoncée, pour prendre à témoin l’opinion publique. Au mois de juillet, le DRH réquisitionne leurs ordinateurs pour mener des investigations. D’après « stopalincivisme » dans sa page Facebook, des hackers avaient infiltré deux filiales d’UBA. Le Groupe craint que ces attaques aient été facilitées par des agents d’UBA.

Le DRH de la banque Uba a donné à ses trois employés, une semaine après, une lettre d’astreinte. Mais, ils ont leurs salaires et leurs avantages. Deux mois plus tard, rien n’a été trouvé contre eux. Mais, le groupe UBA souhaiterait se séparer d’eux à l’amiable. Ainsi, un protocole de départ négocié leur est donné par le DRH, en soutenant qu’il n’avait aucun pouvoir décisionnel et qu’à la limite, il ne faisait que rapporter les décisions du groupe.

Les staffs étaient dès lors ouverts à ce départ négocié, initié. Ils ont fait deux contre-propositions, qui ont été rejetées.

Le DRH leur donne une offre que le groupe a validée d’après lui. Au mois d’août, toujours pas de preuves ni rien. Le DRH leur dit que s’ils étaient en phase, il pourra leur envoyer les simulations des indemnités. Et, aucune simulation n’avait été envoyée ni de notification.

Ce faisant, ils ont interpellé le DRH sur la situation, pour recevoir le protocole de départ négocié, retenu par le groupe. Le constat étant que les indemnités indiquées n’étaient pas celles que le DRH leur avaient promises.

Frustrés, déçus, indignés, après des années de loyaux services, ils ont décidé de rejeter cette offre.

Suite à cela, le DRH leur dit, « si vous refusez cette offre, je connais le groupe, ils vont préparer un rapport (pour fomenter des preuves). Ensuite, ils vous enverront une demande d’explications puis vous licencieront pour faute lourde ».

Le 15 décembre 2020, UBA leur adresse une demande d’explications à laquelle ils ont répondu le même jour, avec l’aide d’une avocate. Et, le 18 décembre 2020, UBA leur donne une lettre de licenciement pour faute lourde.

« Ils n’ont accès à aucun système de sécurité ni à l’application bancaire. Ils ne pouvaient ni mettre de clé USB ni installer une application sur leurs machines », regrettent-ils.

UBA a plus d’avocats et de moyens pour traîner ces employés sur la durée, en les privant d’un salaire qui, on sait tous, a un aspect vital sans parler du stress et des risques auxquels leurs familles sont exposées en cette période de COVID-19.

La page « stopalincivisme » dit rester ouverte à la banque.