En visite à la grande bibliothèque Cheikhoul Khadim, Tariq Ramadan a exprimé une profonde admiration pour ce qu’il qualifie de « projet spirituel et intellectuel d’une rare intensité ».
Dès son arrivée à Touba, le célèbre islamologue a été saisi par une atmosphère singulière. « En entrant dans la ville, on ressent immédiatement qu’il s’y passe quelque chose de spécial », a-t-il confié, visiblement ému.
Guidé par des responsables religieux et locaux, il a exploré les piliers spirituels et éducatifs qui structurent la ville sainte. Ce qui l’a le plus marqué : « la fidélité au Coran, à ses enseignements, et à une tradition vivante du savoir ».
Pour lui, le savoir à Touba repose sur trois axes : mémorisation, compréhension et mise en pratique. « Ici, la connaissance n’est pas théorique. Elle devient une manière d’être, un engagement éthique au quotidien », a-t-il souligné.
À la bibliothèque Cheikhoul Khadim, mais aussi dans les universités et institutions religieuses visitées, il a perçu un « lien profond entre le savoir spirituel et son utilité concrète pour la société ».
Il a également salué l’implication des jeunes et des enseignants : « Le Prophète n’a pas demandé que nous soyons seulement croyants, mais que nous agissions selon notre savoir. C’est exactement ce que je vois ici : un savoir vivant, incarné ».
Pour conclure, Tariq Ramadan a exprimé sa gratitude à ceux qui, selon ses mots, « perpétuent l’héritage du Prophète avec fidélité et lumière ». Il voit en Touba « un modèle de résistance éthique et de fidélité à l’essence du message coranique ».