La gendarmerie est endeuillée avec le décès tragique du gendarme nommé Ibert Faye qui était en service au poste de gendarmerie de Tivaouane Peulh. L’homme en bleu s’est suicidé par pendaison dans son appartement dans le but…d’abréger ses souffrances.

Il y a eu un suicide par pendaison dans les rangs des hommes en bleu en service au poste de gendarmerie de Tivaouane Peulh. Le drame est survenu au quartier dénommé Sope Naby de la commune.C’est au petit matin du vendredi 28 octobre dernier, vers 11h, que le corps sans vie du gendarme répondant au nom d’Ibert Faye a été découvert dans son appartement, où il vivait en location. La découverte macabre a été faite par une cousine de l’homme en bleu, qui a l’habitude de passer là-bas pour rendre visite au pandore, avant d’aller vaquer à ses occupations.

Le gendarme était malade et suivait un traitement
Gendarme Faye souffrait d’une maladie que nos sources n’ont pas voulu divulguer. Il suivait un traitement stressant et traumatisant qui lui colle à la peau. «Il (le gendarme) a dû péter un câble à cause de sa maladie, qui l’obligeait, voire le contraignait, à prendre chaque jour des médicaments pour pouvoir tenir le coup. Il a choisi le suicide dans le but d’abréger ses souffrances que sa pathologie lui faisait subir dans sa chair et son âme», soufflent nos contacts. Qui déclarent que le pandore devait chaque jour prendre des médicaments pour être d’attaque puis se remettre d’aplomb.

Il dit à sa cousine de le chercher dans une des pièces de l’appartement
Le jour des faits, indiquent nos sources, le gendarme a téléphoné à une de ses cousines et lui a demandé de passer à son appartement. Il lui a demandé, une fois sur place, de le chercher dans une des chambres de son appartement en location. Quand la cousine est arrivée dans l’appartement, elle a hurlé de stupeur lorsqu’elle est tombée sur le corps sans vie de son parent qu’elle a trouvé pendu à une corde dans la pièce.

Lettre posthume dans un tiroir                                                                            Terrifiée, la jeune femme peine à placer un mot et roule de gros yeux hagards. Elle se souvient vite du message de son cousin et court ouvrir un des tiroirs de l’appartement. Et là, elle tombe des nues lorsqu’elle découvre une note aux allures de lettre posthume ; une missive dont on ignore encore le contenu, mais que le gendarme aurait rédigée puis laissée dans un de ses tiroirs, avant de se donner la mort par pendaison dans la chambre. Il aurait auparavant demandé même à sa cousine de chercher dans ledit tiroir la lettre en question lorsqu’il l’a appelé au téléphone pour lui demander de passer dans son appartement.

Gendarme Faye, célibataire sans enfant, construisait une maison
L’homme en bleu était célibataire et sans enfant. Il avait fait construire une maison R+1 qui est toujours en chantier dans le secteur. Il vivait aussi dans l’appartement avec sa cousine qui l’assistait dans le traitement de sa maladie.

Vieux Père NDIAYE
LES ECHOS