Dans un communiqué officiel, l’État-major général des armées tchadiennes a annoncé la suspension des accords de défense avec la France, marquant ainsi un tournant décisif dans la coopération militaire entre les deux pays. Ce mardi 10 décembre 2024, une première phase de retrait a été entamée, signalant la fin d’une collaboration qui durait depuis plusieurs années.

Le Tchad a franchi une étape majeure dans ses relations avec la France en confirmant, par le biais d’un communiqué de son État-major, le début effectif du retrait des accords de défense bilatéraux. Ce processus de désengagement a démarré ce mardi 10 décembre, bien que les modalités logistiques et opérationnelles n’aient pas été précisées. Cette décision intervient dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre les deux pays au cours des derniers mois.

Les accords de défense, qui visaient principalement à renforcer la lutte contre les menaces terroristes et l’insécurité dans la région du Sahel, sont désormais suspendus. Cette décision pourrait avoir des répercussions majeures sur la stabilité régionale et la lutte contre les groupes armés actifs dans la zone.

Du côté tchadien, ce geste est perçu comme un acte de souveraineté, visant à redéfinir les priorités stratégiques du pays. Aucune réaction officielle n’a encore été exprimée par la France, mais cette évolution pourrait entraîner un réajustement des alliances dans la région.

Ce retrait survient dans un contexte où plusieurs autres pays du Sahel, comme le Mali et le Burkina Faso, ont également réévalué ou rompu leurs partenariats militaires avec la France, traduisant une tendance plus large de redéfinition des relations postcoloniales en Afrique.

Ce changement marque une étape importante pour le Tchad, dans un environnement géopolitique et sécuritaire particulièrement complexe.