Ousmane Sonko a bandé les muscles lors du giga meeting de Yewwi Askan wi, ce mardi 14 mars aux Parcelles assainies. ”Etes-vous prêts pour le combat ? Moi je le suis”, a lancé le maire de Ziguinchor aux militants de Yaw qui ont pris d’assaut le terrain Acapes.
Cette fois, jure-t-il avec un ton ferme, ”le combat ne s’arrêtera pas tant que Macky Sall n’aura pas quitté le pouvoir. Macky Sall ne connait que le rapport de force. Cette fois il n’y aura pas de temps mort ni de mi-temps”. Le combat qui, selon lui, a déjà commencé, se fera en deux phases. La première à en croire Sonko, c’est l’inscription ”massive” sur les listes électorales. À ce propos, il a lancé un appel à la jeunesse. ”Que les centres d’inscription soient noirs de monde”, ordonna-t-il.
La deuxième phase qui commence dès ce jeudi 16 mars consiste à imposer ”la candidature de tous les leaders de l’opposition” et de s’ériger en même temps contre la troisième candidature de Macky Sall. Ainsi, Ousmane Sonko met en garde certains magistrats ”instrumentalisés par Macky Sall” dans le but d’empêcher des candidats de participer à la présidentielle de 2024.
”Les magistrats faites attention ! La réalité politique est claire. Le temps de Macky Sall est terminé. Si vous tenez à rester dans ce pays après son départ, respectez la loi du peuple. Si vous avez décidé de vous opposer à la volonté populaire, c’est vous qui êtes les hors la loi”, martèle le leader de Pastef.
Ousmane Sonko a également saisi l’occasion pour lancer un appel à l’armée. ”Ce que nous avons de plus sacré au Sénégal c’est l’armée. Nous avons une armée Républicaine. Si Macky Sall veut imposer sa volonté, que l’armée joue son rôle. Vous avez le soutien de la jeunesse sénégalaise. Ne suivez pas Macky Sall dans son aventure sans lendemain”, lance-t-il à l’attention de la grande muette.