L’affaire Oumar Diagne, qui secoue le pays depuis plusieurs semaines, a pris un tournant important avec l’intervention de figures politiques et religieuses. Parmi elles, Ousmane Sonko, qui s’est rendu à Touba, de nuit, pour rencontrer le khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bachir Mbacké.

Cette démarche, humble et respectueuse, mérite d’être saluée, tant pour le geste que pour la clarté de sa position dans cette affaire délicate.

Sonko a pris soin d’expliquer son point de vue et de rassurer la communauté mouride, mettant en avant son respect pour les guides religieux, qui jouent un rôle fondamental non seulement sur le plan spirituel, mais également sur le plan économique et social dans notre pays. Cette intervention fait écho à celle du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui lors du Conseil des ministres, a lui aussi souligné l’importance de préserver la dignité et l’autorité des leaders religieux.

Le limogeage de Oumar Diagne, également connu sous le pseudonyme « Him are », semble désormais imminent. Il ne s’agit que d’une question de jours, voire d’heures, avant que le président ne prenne une décision sage pour apaiser la situation. Toutefois, il est crucial de rappeler que cette affaire ne devrait en aucun cas être politisée. La défense du mouridisme et de nos guides religieux dépasse les clivages partisans. C’est une cause noble qui touche au cœur même de nos valeurs en tant que nation.

Cheikh Oumar Diagne, en cherchant à dénigrer ces mêmes guides qui œuvrent pour le bien-être spirituel et social de la population, ne mérite pas de rester aux côtés du président. Son discours et ses actions sont en totale contradiction avec les attentes et les espoirs que les Sénégalais placent en leurs autorités.

Il est de notre devoir, en tant que citoyens, de défendre le mouridisme et nos guides, qui ont toujours été des piliers de la paix et de la cohésion sociale dans notre pays.

Serigne Fallou Mbacké (Assirou)