Le Sénégal est secoué par une affaire de viol qui défraie la chronique. Une miss a été violée et est mère d’un enfant de 5 mois dont le père est inconnu. Selon la famille de la miss Sénégal 2020, elle a été violée mais ne se souvient de rien ; et pire, Amina Badiane, présidente du comité d’organisation de Miss Sénégal a, dans une vidéo commis l’irréparable en disant que « si une fille se fait violer, c’est qu’elle l’a voulu »…et depuis lors, les langues se délient et les secrets sortent sur des ministres et DG…
Le Sénégal est en train de vivre une situation similaire à celle de mars 2021 où le leader du parti Les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), Ousmane Sonko, a été accusé de viol. Le pays avait brûlé et on avait dénombré 14 morts dans les rues. Cette fois, c’est une miss qui parle de son viol et d’un enfant né de père inconnu. Et les autres miss dans la foulée ont commencé à parler. Mais cette fois-ci, ce ne sont pas des jeunes qui vont mourir dans les rues. Mais on risque de voir des ministres, DG et journalistes qui vont se défenestrer ou se suicider ;
Depuis feu Moïse Ambroise Gomis, le monde des miss et des mannequins est jalonné de scandales. Prostitution, drogue et trafic en tous genres ont sali ce milieu ; on a vu des mannequins mourir d’overdose, d’autres envoyées vers des pays tiers pour rencontrer des ministres et DG avec une destination prisée, le Maroc. Et le tout couronné par des journalistes transformés en proxénètes et intermédiaires entre les mannequins et les « boss ».
Des jeunes filles entrent dans le monde du mannequinat et font le concours de Miss Sénégal pour sortir de la pauvreté ; elles sont l’espoir de tout une famille souvent restée au village ; Et quand elles arrivent à intégrer ce milieu, elles sont les proies faciles des prédateurs qui les mettent sur le marché de la prostitution déguisée ; et voici souvent comment elles passent de simple miss ou mannequins à prostituées de luxe…
Des filles inconnues se retrouvent sous les feux des projecteurs ; elles deviennent subitement célèbres mais restent toujours pauvres car le compte bancaire n’est pas encore plein. Alors elles sont approchées par les intermédiaires qui sont souvent déguisées en jetsetteurs, journalistes, photographes ou encore homme d’affaires. Et ce sont eux qui approchent les filles dans un restaurant de la place et leur proposent un voyage à Casablanca ou Marrakech.
Et Quand une fille accepte, l’intermédiaire lui remet un billet, de l’argent de poche et une adresse d’un hôtel ; et le tour est joué. La personnalité qui a besoin de la fille effectue le déplacement et s’installe. Il accueille la fille et lui remet son enveloppe avant même de passer à l’acte ; et la fille rentre au Sénégal enrichie de 2 ou 3 millions FCFA avec un voyage de luxe dans l’agenda. Et c’est ce genre de trafic de miss et de mannequin qui a lieu au Sénégal. C’est connu dans le monde des jetsetteurs et des journalistes people…
Et maintenant si les mannequins et les miss commencent à parler, c’est tout ce beau monde qui s’écroule ; des ministres et DG qui raffolent des filles qui s’exhibent sur les podiums vont voir leurs noms circuler sur les réseaux. Et ces intermédiaires qui sont de bons pères de famille vont voir leur business s’écrouler. Alors imaginez-vous ce qui se trame dans les coulisses. Des tractations sont menées pour convaincre les filles de garder ce lourd silence.
La Rédaction de xibaaru