« Nous devons avoir une réflexion sur le séquençage des élections. Si l’on maintient les Locales en 2021, les Législatives en 2022 et la Présidentielle en 2024, le pays n’aura pas le temps de travailler » estime le Secrétaire général du Parti pour le progrès et la citoyenneté (PPC).

Selon Seydou Diouf« aucune option ne doit être écartée afin de rationaliser les dépenses. Si le contexte l’exige, pourquoi pas ? Si on doit faire les élections locales, on ne connaît pas encore la date. Est-ce que cela va engendrer la tenue des Législatives? Est-ce qu’il faut faire Locales et Législatives ensemble ? Cela peut être une option »

Et pour terminer le député propose qu’ « on pourrait opter de tenir les Locales en 2022 et essayer de voir comment coupler les élections législatives à la Présidentielle de 2024 pour éviter que notre pays connaisse une élection législative à mi-mandat et qui aurait des conséquences sur le fonctionnement des institutions… Avec le calendrier républicain, l’idéal aurait été que toutes les élections se tiennent à date échue. Cependant, les exigences d’acteurs font que, quelque part, il est difficile de vouloir tenir les élections à date indiquée et en même temps, satisfaire les revendications des politiques… ».