Le scrutin présidentiel du 24 mars 2024 s’est globalement bien déroulé sur toute l’étendue du pays, malgré quelques incidents relevés. C’est du moins ce qu’a noté le Collectif des organisations de la société civile pour les élections. Un collectif de 13 organisations, qui a tenu ce lundi matin, une conférence dans un hôtel de la place. Pour atteindre ce but, le *Cosce* conduit par le professeur Babacar Guèye, a déployé 46 observateurs de long terme dans les 46 départements du pays et 1 000 observateurs à court terme.

Le Cosce a remarqué que « le taux de retrait des cartes d’électeurs a été très moyen », dû au « peu de moyens mobilisés pour la sensibilisation des électeurs, aussi bien pour la DGE que pour les organisations de la société civile ».

Le Cosce a remarqué par ailleurs que « le parrainage a été fortement contesté par les candidats à la candidature et regrette les conditions dans lesquelles s’est déroulé le contrôle des listes de parrains ».

La mission tient à féliciter les autorités électorales et administratives, pour l’organisation matérielle du scrutin, malgré certains dysfonctionnements, « les candidats, les populations, la société civile et les forces de défense et de sécurité, pour le sens des responsabilités et la maturité dont ils ont fait preuve lors du scrutin ».

 

Fort de ces constats, le Cosce a prodigué néanmoins des conseils aux autorités en charge des élections? afin de « renforcer l’autonomie et l’indépendance des structures de gestion électorale, par l’institution d’une Haute Autorité des Élections, à clarifier les missions et attributions des différents organes impliqués dans l’organisation du scrutin, le droit de vote, en révisant les dispositions du code électoral, de manière à abroger la déchéance électorale automatique, la promotion du dialogue, le droit à l’information et à l’éducation électorale…».