Au lieu de passer par la voie normale, ces justiciables essaient de régler les papiers par des circuits détournés, à la recherche d’un extrait de naissance, d’un certificat de mariage ou de décès. Venir à bout de ces actes fictifs est le combat quotidien de Aliou Faye, officier d’état-civil à Diourbel et de ses collègues.
Le journal « L’Observateur » qui est allé à la rencontre de cet officier de l’état-civil, renseigne que pour le non-respect de production de nouveaux actes civils, quinze (15) agents de l’Etat-civil ont été renvoyés et privés de liberté. Et 3512 ayants-droit ont bénéficié d’un jugement en 2020 à cause de documents fictifs.