Ousmane Sonko n’entend pas laisser impuni l’acte des forces de l’ordre qui ont cassé la vitre de son véhicule pour l’extraire de force. Un « acte de banditisme » que regrette le leader du parti Pastef. Dans sa déclaration d’hier jeudi, le maire de Ziguinchor s’est d’abord offusqué de l’attitude des forces de défense et de sécurité avant d’annoncer des plaintes contre les donneurs d’ordre qui sont à l’origine de ces incidents.
«Les forces de défense et de sécurité ont exercé une violence inédite, inouïe et gratuite contre ma personne et ma voiture. Le monde entier a vu des forces de l’ordre casser la vitre de ma voiture, forcer les serrures pour m’extraire de force et me conduire chez moi à bord d’un de leur fourgon blindé. Une attitude que rien ne justifie. Avec tout le dispositif qu’ils avaient, ils pouvaient escorter notre cortège sans grabuges. Ces actes de banditisme ne seront pas impunis», a-t-il laissé entendre avant d’annoncer des plaintes.
« Dès demain (aujourd’hui, vendredi, Ndlr) nos avocats déposeront des plaintes contre tous les acteurs qui sont mêlés à ces exactions qu’on a subies hier à commencer par le ministre de l’intérieur, les généraux et chefs de la police qui sont les donneurs d’ordre, les commandants et commissaires ».
Sonko est convaincu que « le président Macky Sall nous conduit vers une situation désastreuse. Je lance un appel à l’ensemble du peuple Sénégalais et à la communauté internationale. Son obsession pour le pouvoir et pour le 3e mandat est en train de mener le président Sall à franchir la ligne qu’aucun président avant lui n’avait franchie. Celle-là qui nous conduit vers la déstructuration du tissu social. Il est temps d’arrêter le président Macky Sall ».