Depuis le début de cette affaire dont elle est le personnage-clé, Adji Sarr est reléguée au second plan. Le débat est canalisé sur Ousmane Sonko ou encore la propriétaire de l’institut Sweet Beauté, mais jamais sur la principale concernée.
L’Observateur a placé son curseur sur celle qui est sur le point de faire tomber le principal adversaire du pouvoir de Macky Sall.
Si, jusqu’ici, peu de gens peuvent mettre un visage sur son nom, Adji Sarr n’a pas eu la vie d’une jeune femme de 20 ans (elle est née le 3 mars 2000). À l’âge de 10 ans, Adji Sarr est envoyée dans un village situé dans le département de Fatick d’où est originaire sa défunte mère décédée en 2010.
4 ans plus tard, elle revient dans la capitale où elle est sous la tutelle de sa tante maternelle. Son cursus scolaire s’arrête en classe de quatrième, elle se lance dans le petit commerce, la couture, avant de trouver ce travail de masseuse au salon Sweet Beauté où elle est payée 40 000 par mois. À écouter sa patronne, sous son visage d’ange, Adji est une véritable mante religieuse qui a participé au « deal » pour faire tomber Ousmane Sonko.