Candidat déclaré à la Présidentielle de février 2024, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck s’était enfermé depuis plusieurs mois dans un mutisme total. Ce alors que tous les autres prétendants à la magistrature suprême multipliaient les déclarations en vue du scrutin du 25 février prochain.

En réalité, « Le Témoin » quotidien vient de comprendre que le silence assourdissant d’Idrissa Seck n’était autre que la posture d’un renseigné parmi les plus renseignés de la République. Autrement dit, le leader de Rewmi avait eu vent que le président Macky Sall allait reporter l’élection présidentielle du 25 février prochain. Même en se rendant à la Rts le vendredi 02 février dernier c’est-à-dire à quelques heures discours du président Macky Sall pour l’enregistrement de son temps d’antenne, Idrissa Seck savait qu’il n’y aura pas d’élection le 25 février 2024. Faisait-il donc du leurre médiatique ?

La réponse semble se trouver dans sa déclaration de sortie d’audience où Idy invite les leaders politiques et les citoyens à la paix et au dialogue, et non à des élections libres et transparentes « Je lance un appel à tous les leaders, à toute la société, à tous les citoyens pour que nous comprenions que quelles que soient nos divergences, quelle que soit notre diversité, que la priorité absolue est de garantir la paix, la sécurité et la stabilité de notre pays », avait-il déclaré à l’Aps avant d’ajouter « Je prie pour que nous ayons l’intelligence de faire la concertation, d’apaiser les esprits, les cœurs avant que notre pays ne brûle. De toutes les façons, la concertation se fera. On ne doit pas attendre que le pays brûle avant de s’asseoir autour d’une table », avait invité Idrissa Seck qui n’a aucun moment prononcé le mot « élection » ou « scrutin ».

Le Témoin