Selon le président de la coalition Aly Ngouille Ndiaye 2024, « Ici, ce qu’on peut considérer comme discriminant, c’est ce qui est contenu dans l’arrêté du ministre de l’intérieur du 25 septembre en son article 4 qui considère que la date de validité de la carte d’identité est le discriminant qui est le seul critère qui devait être l’élément qui absent du dispositif permet de rejeter un parrain. »
Il faut rappeler que dans son considérant 35, le Conseil Constitutionnel a indiqué que lors du contrôle des parrainages un certain nombre de parrains qui n’avaient pas été décomptés dans le récépissé du greffe a été comptabilisé. Que cet ajustement à la hausse est en faveur du candidat et lui en a posé aucun préjudice. Il s’y ajoute que le rejet d’un parrain sous la mention non identifié sur le fichier général ne signifie pas nécessairement que celui-ci n’est pas inscrit sur le fichier.
Que le contrôle automatisé exige une concordance parfaite des données transcrite sur la fiche des parrainages avec celles figurantes sur le fichier général des électeurs. Une transcription inexacte de l’un des éléments d’identification de l’électeur en l’occurrence les prénoms, noms, numéro d’identification, numéro de carte d’électeur, circonscription d’inscription ou date d’expiration de la carte nationale CDEAO figurant sur la fiche des parrainages entraine l’impossibilité pour le dispositif automatique d’identifier le parrain dans le fichier des électeurs que la requête est rejetée. »