1°) Différence entre binational et double nationalité

Il faut dès le départ distinguer Nationalité d’origine et de Nationalité d’acquisition. La nationalité d’origine est celle que l’enfant acquiert automatiquement à sa naissance. Elle peut relever du lieu de naissance [jus soli, droit du sol] ou bien de sang [jus sanguinis]. L’enfant n’a choisi son lieu de naissance, ni ses parents. La nationalité qu’il acquiert du fait de ces deux droits s’impose à lui.

Le débat a été posé pour la 1ère fois en 2016 par la néo-opposante MIMI TOURE alors à l’époque 1ère Ministre suite à une interview et que le 1er professeur de race noir à l’université de DAKAR en 1966, en l’occurrence Maitre ABDOULAYE WADE lui avait répondu par une missive « On réserve le terme, bi nationalité à l’acquisition involontaire de deux nationalités d’origine. Le terme double nationalité est relatif au cas où l’acquisition de l’une des nationalités est volontaire, ce qui suppose une demande »

Ce problème a été écoulé depuis 2018 pour les préparatifs aux élections de l’année suivante (2019), sur présentation d’une photocopie de pièce d’identité sénégalaise, le Sieur KARIM WADE a renoncé d’une manière involontaire à la nationalité française puisque celle-ci est perdue suite à l’acquisition d’une autre automatiquement.

2°) Un précédent dangereux pour la future génération

L’exclusion à la liste définitive de KARIM WADE des candidats est un danger pour la future génération des sénégalais natifs de la diaspora qui aspireront à rentrer aux terres de leurs ancêtres afin de vouloir devenir des décideurs puisqu’ils sont tous aux mêmes dispositions.

Le sénégalais émigré doit à peine d’irrecevabilité de sa candidature, prouver qu’il est de nationalité exclusivement sénégalaise, ce qui signifie pratiquement qu’il doit renoncer à sa nationalité française d’origine ou d’acquisition.

De sorte que notre législation actuelle constitue pour les émigrés un obstacle dissuasif, ce qui est antidémocratique.

Le sénégalais, fils d’émigré doit d’abord renoncer à la nationalité française pour être candidat. S’il échoue, ses chances étant minimes, il aura perdu sa nationalité française qui lui était très utile.

La décision du conseil constitutionnel ne devrait pas être sélective par une situation mais au vu du droit qui est impartial, notre nation ne doit pas sombrer pour des actes visant à créer des obstacles républicains et entrave à la marche de notre chère Patrie.

Des milliers de sénégalais établis à l’extérieur ont de la contribution à donner à leur contrée nenni économique mais particulièrement politique.

3°) Une justice barricadée et ses fonctionnaires soudoyés

En 2006, à la cour de cassation, des juges ont été virés, d’autres sanctionnés suite à l’affaire Momar War Seck et la dame AMINATA MBAYE déclencha le complot de par un audio fuité, demandant de l’argent pour pouvoir trancher. Ce cas de figure revient dans la machine judiciaire

En l’article 28 de la constitution du 05-Avril 2016, il est stipulé : « Tout candidat à la présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise, jouir de ses droits civils et politiques, être âgé de 35 ans au moins à 75 ans au plus le jour du scrutin. Il doit savoir lire, écrire, lire et porter couramment la langue officielle »

Malheureux quand on voit des hauts fonctionnaires et professionnels aguerris commettre de telles fourberies (mensonges) en manipulant la langue officielle à leur guise de jouvence, clair et lisible dans leur site, Au jour du scrutin que le candidat devrait être exclusivement de nationalité sénégalaise et non avant lors des jouxtes électorales.

4°) Réintégration obligatoire de KARIM WADE dans la liste, une nécessité pour notre avancée démocratique, une enquête parlementaire entonnée pour des actions de report mais à ma préférence, sa réintégration est facile puisqu’il sera « Exclusivement » sénégalais au matin du Dimanche 24 Février 2024, ce qui est dans la charte fondamentale.

Dans l’ordre normal des choses, le conseil dans ses textes donne pouvoir au candidat KARIM d’être réintégrer en son article 34 de la loi constitutionnelle : « Modification de la liste définitive et que la date du scrutin maintenue au jour échu«

Le problème pouvait être réglé simplement sans pour autant qu’on ait à déclencher toutes ses guérillas et on est dans notre droit exigé pour le combat du Parti qu’est la Démocratie.

LAT DIOR DIOP

Président de communication de la section

PDS de Dieuppeul-Derklé

Président Commission Sport de la Fédération de DAKAR