La présidentielle de 2012 commence à révéler ses secrets car le journaliste analyste politique, Cheikh Yerim Seck a levé un coin du voile sur le fameux protocole de Conakry hier vendredi, à l’émission Ndoumbelane de la Sen TV. Selon lui, Wade était à deux doigts de soutenir Ousmane Sonko. Une véritable équation quand on sait que Wade s’est mis à dos de ce scrutin présidentiel en ne soutenant aucun candidat. Et cette posture a surtout été profitable au président Macky Sall.
Après le protocole de Rebeuss, c’est le protocole de Conakry qui refait surface dans un contexte post-électoral très tendu en Guinée. Ce pays est lié au Sénégal par une frontière aérienne et terrestre. En effet depuis lustre, ces deux pays ont noué des relations séculaires en raison de leur voisinage géostratégique.
Hier vendredi à l’émission Ndoumbelane de la Sen TV, le journaliste analyste politique Cheikh Yerim Seck a levé un coin du voile sur le scrutin présidentiel de 2012.
Alors que le parti démocratique sénégalais (Pds) était le parti d’opposition le plus représentatif sur l’échiquier politique national à l’époque, les sénégalais n’ont pas compris pourquoi le président Abdoulaye Wade a préféré laisser le champ libre au candidat Macky Sall qui a remporté la présidentielle sans anicroches, selon le résultats proclamés par le Conseil constitutionnel.
Pour Cheikh Yérim , le Pape du sopi était à deux doigts de soutenir Ousmane Sonko. Ce qui en principe devrait envoyer le candidat Macky Sall au second tour.
Même si selon l’ancien journaliste de Jeune Afrique, le protocole de Conakry prévoyait dès l’arrivée de Wade en terre Guinéenne d’aller à la résidence Pasteur appartenant au président Diouf et faisant office de résidence de fonction, il reste que ce fameux protocole de Conakry comporte toujours des zones d’ombre.
Et Senegal7 qui ne lâche rien va devoir éclairer d’un jour cette équation à mille inconnues qui déchire encore la conscience de nombre de nos concitoyens.
Assane SEYE-Senegal7