Ce 22 décembre, la Cour suprême du Sénégal a confirmé la sentence prononcée par la Cour d’appel de Dakar à l’encontre de Barthélémy Dias, maire de Dakar, le condamnant à deux ans de prison, dont six mois ferme, pour le meurtre de Ndiaga Diouf en 2011. Cette décision intervient dans un contexte préélectoral tendu, où chaque détail et alliance peuvent influencer l’issue de l’élection présidentielle prévue en février.
L’affaire Barthélémy Dias, vieille de douze ans, a pris fin avec la confirmation de sa peine par la Cour suprême pour le meurtre de Ndiaga Diouf. Cette décision pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais, notamment en ce qui concerne la candidature de Khalifa Ababacar Sall, leader de la coalition Taxawu Senegaal, pour la présidentielle de 2024.
Malgré la récente loi d’amnistie permettant à Khalifa Sall de se positionner à nouveau dans la course présidentielle, la situation juridique de Barthélémy Dias, potentiel parrain de Sall, soulève des questions stratégiques cruciales dans la course aux parrainages nécessaires pour valider sa candidature. Les députés, clés dans ce processus, offrent une alternative sûre aux parrainages populaires souvent sujets à des doublons ou des erreurs. Avec 14 députés dans sa coalition, Khalifa Sall pourrait théoriquement s’affranchir du soutien de Dias pour éviter tout risque d’invalidation de sa candidature par le Conseil constitutionnel.
Cependant, la décision de maintenir ou non le parrainage de Dias par Khalifa Sall comporte des risques potentiels, notamment celui d’une éventuelle invalidation de sa candidature par le Conseil constitutionnel en cas de non-conformité. Cette décision complexe implique des calculs politiques et juridiques délicats.