Le cadre unitaire de l’islam (Cudis) constate avec stupéfaction et inquiétude l’arrêt du processus électoral par la décision du Président de la République de prendre un décret abrogeant le décret 2023/2283 du 29/11/2023 portant convocation du corps électoral. Dans un communiqué rendu public, le cadre dit mesurer la décision prise à quelques heures du démarrage d’une campagne électorale longuement préparée par les candidats et tout l’écosystème politique. Cette situation provoque selon le cadre unitaire de l’islam « un lourd préjudice à notre pays en termes d’image et de continuité du processus démocratique ».

Le Cudis devant ce développement inattendu, et les incertitudes qu’il suscite, réitère sa position de principe exprimée le jeudi 1er février « rejetant de manière catégorique tout report de l’élection présidentielle ». Il demande ainsi au président de la République de laisser continuer le processus électoral et à l’Assemblée Nationale de « surseoir au vote d’une loi qui va faire rentrer le jeu électoral sénégalais dans une période de crise aux conséquences incommensurables ». Cheikh Ahmed Tidiane SY Al Amine appelle le chef de l’Etat à prendre toutes les mesures nécessaires pour l’expression des libertés de manifester et recommande à tous les acteurs de privilégier les voies de recours juridiques pour aboutir au respect du calendrier républicain.

 

Présidentielle 2024: Le CUDIS invite le Président à continuer le processus et appelle contestataires à user des voies de recours juridiques