Le ministre de l’Intérieur a mis en place un Comité de suivi du dialogue politique présidé par le directeur général des élections. Cette structure va s’occuper des points de désaccord ou qui n’ont pu être abordés par la Commission politique du dialogue national.
eudi dernier, la Société civile qui avait participé au dialogue avait exigé le suivi des points abordés par la Commission politique et qui n’avaient pas fait l’objet de consensus. Pr Babacar Diop, Moundiaye Cissé et Cie, regroupés au sein de Sos/Paix, ont un début de réponse.
En effet, les points de désaccord lors du dialogue feront l’objet d’un suivi. Ainsi, en a décidé le ministre de l’Intérieur. Antoine Félix Abdoulaye Diome qui, par arrêté n°024275 en date du 5 juillet 2023, a mis en place un Comité de suivi chargé de l’examen des points en annexe du rapport final du dialogue politique.
La structure est chargée d’assurer des concertations sur les questions qui concernent «le bulletin unique, l’audit du fichier électoral, la révision de l’article 87 de la Constitution, le cumul des postes et l’accès aux médias d’Etat».
Dans ce comité, vont siéger les représentants de toutes les parties prenantes au dialogue politique. Ils sont désignés par leur responsable. Chaque pôle politique a un coordonnateur qui est l’interlocuteur du président du Comité de suivi.
Les membres sont astreints à l’obligation de réserve pendant toute la durée des travaux. Le code de conduite adopté par la Commission politique du dialogue national est de rigueur. Les conclusions issues de ce travail sont remises au ministre de l’Intérieur.
Bes Bi