Réaliser des infrastructures routières est primordial, les maintenir en bon état l’est tout autant. C’est le sentiment du ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, Oumar Youm. En visite hier sur le chantier du pont de Foundiougne, il a mis le curseur sur les effets de la surcharge à l’essieu sur la voirie. «Au Sénégal nous avons déjà en l’espace d’un mandat réalisé plus de 1800 kilomètres de routes revêtues, l’équivalent de plus de 2000 milliards Cfa. Nous n’allons pas laisser ces routes être dégradées par une pression indue des transports qu’on appelle l’extrême surcharge. Le règlement 14 (de l’Uemoa) est là justement pour éviter que l’extrême surcharge ne dégrade de manière prématurée nos infrastructures routières qui sont utiles à la productivité comme facteur de soutien, mais qui sont aussi utiles aussi à la mobilité des personnes et des biens», laisse entendre Youm. Il en appelle, encore une fois, «à plus de responsabilité, à plus de conscience pour qu’on puisse comprendre que le patrimoine routier du Sénégal est un patrimoine à préserver». «Les vies des personnes, des passagers, des riverains, des usagers de la route sont également importantes pour nous. C’est pour cette raison que nous appelons encore une fois à plus de retenue, plus de responsabilité, plus de prise conscience dans ce qui est appelé l’application du règlement 14 pour éviter justement la dégradation prématurée de ces routes qui coûtent très chères à l’État. Ces dégradations sont funestes à la mobilité et entraînent aussi des surcoûts dans la productivité du Sénégal», rappelle le ministre.